Êtes-vous de la génération X, Y ou Z? Ou peut-être, êtes-vous un fameux Baby-Boomer?
Bien sûr que nous sommes plus que des lettres de l’alphabet et qu’il est peut-être inutile voire même réducteur de catégoriser ainsi les gens.
Toutefois, puisqu’entre mon fils et moi, il y a 2 importantes lettres de l’alphabet qui nous séparent, soient la X et l’Y, j’ai cru bon de me pencher sur cette question.

Ainsi, j’ai lu et observé, discuté et échangé pour découvrir que fiston qui fait partie de la génération des Z est finalement plus qu’un simple Zapper ou Zoomer mais qu’il est aussi très Zen à ses heures.
L’Encyclopédie Canadienne présente un portrait intéressant et assez complet de la génération Z. Vous pouvez le découvrir en cliquant ici.
Si nous posons la question suivante à un jeune né entre 1997 et 2012, faisant donc partie de la génération Z (celle qu’on se plait à qualifier d’ultra connectée): « Qu’est-ce que la méditation? »
Il vous répondra quelque chose ressemblant à ceci :
« C’est comme si on mettait notre processeur en mode veille et qu’on oubliait pour quelques instants la quantité de mémoire vive pour demeurer dans le moment présent. On devient alors très conscient de notre clavardage virtuel en plus de notre bavardage mental.
C’est quand on interrompt délibérément les téléchargements inutiles et qu’on ferme les fenêtres pour mieux focaliser sur ce qui est là. On met le moniteur à « off » pour mieux percevoir nos sensations internes.
Les pensées, ces « pop-up » dans notre esprit, surgissent ici et là mais avec la méditation, nous nous autorisons à ne pas les ouvrir.
Avec cette pratique, nous apprenons aussi à désactiver les applications qui sont finalement inutiles pour faire de l’espace dans notre paysage mental.
C’est comme si je demandais à ma carte graphique interne de ralentir l’affichage des images et des vidéos pour quelques instants. Et à mon graveur de lire mon environnement interne et externe sous un nouveau format, celui qui permet de contacter directement ce qui est là tel quel et sans jugement.
Notre corps devient notre plateforme de travail, notre esprit, une fabuleuse interface à explorer et nos émotions sont comme des milliers pixels en mouvement qui offrent une image colorée de nous-mêmes issue d’un réseau très complexe qui se définit autrement qu’en mégahertz.
Nous demeurons assis à observer tous ces mécanismes dont la haute vitesse donne parfois certains vertiges. C’est alors que pendant ces quelques instants de présence attentive, nous découvrons que le fait de se déconnecter du numérique, c’est bien plus fort que tous les algorithmes. »

On ne peut qu’ajouter à ceci que le lien d’affection entre 2 personnes se situe bien au delà des types générationnels auxquels nous les identifions.
MClôde
